En ce climat de rentrée, je vous invite à vous interroger sur votre posture de « bon élève ».

Vous savez, celle où vous avez le souci de très bien faire votre travail, de répondre systématiquement aux demandes, d’afficher votre bonne humeur chaque jour et votre enthousiasme vis à vis de cette nouvelle stratégie qui vient bouleverser celle d’il y a 3 mois..

Vous y avez gagné de la reconnaissance, des remerciements, des félicitations, la confiance de votre hiérarchie et de vos équipes…

Mais à quel prix ?

Peut-être aujourd’hui, vous retrouvez-vous comme Thomas, à accumuler les dossiers, à dire très très souvent oui, à tout anticiper, à rassurer tout le monde… et à vous oublier vous-même en cochant toutes les cases des autres.

Alors à quel prix plaire pour rester légitime ?
Thomas était fatigué, il sentait sa frustration grandir, il accusait l’injustice de l’entreprise…

Lors de notre première rencontre, il se pose pleins de questions :  Ne serait-ce pas renier ma valeur travail que de lâcher cette posture ? Vais-je encore bénéficier de la reconnaissance de mon entourage si je change ?

Thomas avait peur, peur de décevoir notamment, mais il était décidé à bouger.

Il a d’abord réfléchi à définir ses limites, notamment en identifiant les situations où il se sentait en colère ou frustré. La colère peut venir lorsque nos limites n’ont pas été respectées. Que devait-il accepter et que pouvait-il refuser ?

Ensuite, il a posé ses priorités, notamment en termes de temps dédié à ses projets. Pour mettre en place ces plages horaires, il a expérimenté le refus des projets non essentiels à ces yeux, la négociation pour arriver à concilier les besoins des autres et les siens.

Il a aussi identifié ses croyances : « Si je fais, je fais parfaitement pour n’avoir aucun reproche » ou « Je dois accepter toutes les demandes pour garder ma place ». Puis il a testé des positions différentes sur des sujets avec peu d’enjeux pour prendre confiance dans les alternatives.

Il a enfin travaillé sa peur du conflit en tolérant petit à petit le malaise du désaccord.

L’ensemble de son travail a duré une petite année (10 mois)…aujourd’hui Thomas se sent plus à l’aise au sein de son entreprise et est plutôt fier du chemin parcouru. Il prend plus de risques, mais mesurés, se sent respecté et ressent une profonde légitimité.

Si vous aussi avez envie d’avoir un espace pour explorer vos habitudes, vous poser les bonnes questions et expérimenter de nouvelles façons de faire, je suis à votre disposition pour en discuter 😉