Ces derniers mois ont été intenses.
Ce rythme, cette sorte de routine dans laquelle nous étions parfois enfermée a été quelque peu bouleversée.
L’occasion pour un certains nombres d’entre vous de venir en coaching avec des interrogations « nouvelles » ou plutôt faisant suite à un temps propice au questionnement.

« je souhaiterais revisiter ma carrière professionnelle »,
« j’ai réfléchi, je ne souhaite pas revenir au rythme d’avant… »,
« j’ai un projet depuis longtemps, je crois que c’est le moment de me lancer ».

Il semblerait que le confinement pendant trois mois ait été riche en réflexions concernant l’équilibre de vie, la motivation profonde et l’envie de se réaliser. Ce fameux recul que nous souhaitions prendre et pour lequel nous n’avions jamais le temps…merci Covid (ou pas)

Forcés d’être enfermés chez eux, certains ont souffert d’un manque de liens avec leur équipe, leur pair, leur supérieur hiérarchique, d’autres (ou parfois les mêmes) ont trouvé ces instants retrouvés en famille, ces temps de transport épargnés très salutaires…ils n’ont pas envie de « replonger » dans le bain bouillonnant qu’ils connaissaient.

Mais depuis mi-mai, la routine a de nouveau pointé son nez. Nos bonnes résolutions passent presque déjà à la trappe. L’homéostasie du système nous aspire pour retrouver son propre équilibre.

Le confinement a eu l’effet d’un décadrage. C’est comme cela que l’on nomme en coaching, ce moment où le client est interpellé par un nouveau regard sur son fonctionnement. Cela donne un peu l’impression d’y voir plus clair, de déceler une option que l’on avait pas envisagée. 
A l’issue de cette séance, il a une nouvelle énergie, l’envie de mettre en oeuvre pour entamer ce changement.
Il lui faudra une certaine dose de motivation et de persévérance pour avancer sur ce nouveau chemin exploratoire. Cela se fait rarement tout seul. Notre entourage, notre contexte, nos habitudes vont nous happer dans notre ancienne route. Ce n’est qu’avec une bonne conviction que nous allons vraiment pouvoir garder le cap de cette nouvelle route.

Quand le changement est important, il est parfois salutaire de ne pas aller trop vite.
C’est comme cela que j’ai raté mon permis la première fois… « on ne prend pas un virage en troisième Mademoiselle » m’avait gentiment dit l’inspecteur.
« Pour prendre un virage, on ralentit d’abord et on accélère sur la nouvelle voie pendant le virage… »

Les prochains mois vont encore être chargés, tant par l’organisation logistique des retours au bureau que par la dynamique qu’il va parfois être nécessaire d’insuffler pour trouver un juste équilibre entre plaisir de retrouver ses collègues et maintien de certains avantages découverts en travaillant depuis chez soi.

Profitons de la pause estivale pour adapter notre vitesse et bien choisir le chemin adéquat.

Freinez-y ou frénésie…quelle serait la troisième solution qui garderait le meilleur des deux ?

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